Un nouveau CET pour la ville d’Arzew
Environnement
Cette nouvelle
décharge publique, appelée Centre d’enfouissement technique
intercommunal des déchets urbains, devait être constituée
d’après les normes requises, de bassins, composés de
plusieurs systèmes alvéolaires dans lesquels, les déchets
sont enfouis par couches superposées alternées de couches
d’herbes.
Or aujourd’hui, au lieu de plusieurs bassins dans lesquels,
les déchets doivent être enfouis par couches superposées
alternées de couches d’herbes, on ne retrouve qu’une immense
excavation géante destinée au déchargement brut des déchets
urbains avec étalement et compactage des déchets.
Contrairement à cette pratique, la technique d’enfouissement
des déchets consiste à remplir des alvéoles disséminées à
l’intérieur d’immenses bassins par des déchets étalés en
couches étagées et alternées de couches d’herbes.
Les utilisateurs et bénéficiaires de ce centre moderne
d’enfouissement sont les communes de Sidi Ben Yebka, Mohgoun,
Hassi Mefsoukh et les quartiers de Cap Carbon, d’où son
appellation (intercommunal). Pourtant les perspectives
d’exploitation de ce centre d’enfouissement de déchets
urbains, sont impressionnantes, pour lequel a été réservée
une superficie de 25 hectares. *
En effet, plus de 50 000 tonnes de déchets supplémentaires
seront générés en 2012. Pour l’horizon 2020, le tonnage des
déchets évoluera vers 85.000 tonnes et générera plus de 700
000 tonnes de déchets cumulés à cet horizon. Cependant
l’aspect environnemental doit être amélioré de même que
l’accès à la décharge qui, aujourd’hui, relève du parcours
du combattant.
En effet, cette piste d’accès nécessitera impérativement une
reconfiguration urgente. A ce titre les responsables locaux,
ont été invités à revoir l’aspect pratique de l’accès à la
décharge, ainsi que le mode d’étalement et du compactage des
déchets en fonction de leur acquisition. Ce futur centre,
viendra renforcer ceux déjà existant dans la wilaya, à
savoir celui d’El Ançor, qui doit être officiellement
réactivé en ce mois de janvier et celui de Hassi Bounif.
B.Djamel - Ouest Tribune du 11/01/2011 -